témoignage de clémentine, de la gryffondine

Clémentine a ouvert le restaurant La Gryffondine il y a 3 ans et demi, un restaurant de burger et de bagels bio et locaux, situé dans le 7ème arrondissement. La Gonette l’a rencontrée pour en apprendre plus sur son activité et son lien avec la monnaie locale !

« Je m’inscris dans une démarche générale éthique, que ce soit après sur la consommation énergétique, les valeurs humaines… et par conséquent la monnaie.« 

Comment est née l’idée de la gryffondine ?

J’ai travaillé au glacier Terre Adélice pendant 8 ans avant et quand j’ai arrêté je me suis dit que c’était l’occasion pour moi de monter mon affaire. Je voulais absolument bosser en bio et local. J’ai donc cherché un concept où je pouvais à la fois avoir cette démarche de bio et local mais aussi des offres végétariennes, vegan etc… tout en conservant une cuisine gourmande et de qualité. J’ai aussi fait avec mon budget et les locaux que je trouvais. C’est donc en 2019 que j’ai ouvert ce restaurant. On est aujourd’hui une équipe de 1 à 2 équivalents temps pleins, il y a pas mal de petits contrats avec des mi-temps étudiants. Tout marche bien, les clients sont satisfaits et nous aussi !

Est-ce que c’est dur d’être bio pour un restaurant ?

Oui et non. Si on a la volonté ce n’est pas si dur même si ça a tout de même un coût financier et que pour un certain nombre de produits j’ai mis du temps à trouver les fournisseurs qui me livraient ou qui étaient en local eux aussi. C’était essentiellement pour la viande au départ où j’ai eu du mal à trouver et les pains à bagels et burgers aussi. Il n’y a pas beaucoup de boulangeries qui sont certifiées bio et qui acceptent de livrer 40 ou 50 pains tous les jours. Le fait de chercher en permanence peut être un peu difficile, j’ai d’ailleurs lâché l’affaire pour les pains et je ne suis donc plus labellisée à 100%. Il y a tout de même eu ces dernières années une vraie dynamique sur le bio et sur ce qui est plus écoresponsable.

Pourquoi avoir intégré La Gonette ?

Au-delà de ce que je voulais proposer en termes de nourriture, je m’inscris dans une démarche générale éthique, que ce soit après sur la consommation énergétique, les valeurs humaines… et par conséquent la monnaie. Je connaissais la Gonette parce que je suivais déjà un peu à titre particulier, des proches à moi aussi donc naturellement je voulais soutenir ce projet-là. Pour moi c’est hyper important que les producteurs locaux puissent travailler entre eux et être mis en valeur.