Ludovic, bénévole à La Gonette

Ludovic, Bénévole au groupe local du Val-de-Saône

Qui es-tu ?

Je m’appelle Ludovic, j’ai 43 ans et j’habite avec ma femme et mes enfants à Albigny-sur-Saône, dans les Monts d’Or (à 20 min de Lyon… et 10 en train !).

Comment as-tu découvert La Gonette ?

Suite à la COP-21, j’ai cherché des moyens de réduire progressivement mon impact écologique et changer mes modes de consommation. Je suis rapidement tombé sur les monnaies locales citoyennes et complémentaires !

Depuis quand utilises-tu La Gonette ?

J’utilise la Gonette depuis 2017 je crois…

Pourquoi es-tu adhérent ?

Je suis adhérent à La Gonette parce que je suis convaincu du rôle clé joué par la monnaie dans nos sociétés et notre économie. Une monnaie locale comme la Gonette permet de remettre la monnaie au service de l’Humain (et pas l’inverse…), de relocaliser une partie de nos échanges en favorisant des acteurs vertueux, de s’ancrer et contribuer à la résilience de son territoire… Et tout cela par le même billet… si j’ose dire !

Combien de gonettes dépenses-tu par mois ? Où ?

Je dirais entre 50 et 100 gonettes. C’est assez varié : pas mal chez mon fromager (Le Gone) à Neuville, mais aussi pour acheter des fruits et légumes (le Boule d’Or à Curis), tout récemment pour quelques amplettes dans une super nouvelle épicerie vrac neuvilloise (Komen Y Vrac) ou chez Malou, un micro-brasseur engagé, également à Neuville… ah oui, et quand les beaux jours reviennent, boire à un coup chez Petrus à sa taverne Bière Bio des Monts d’Or à Curis… ou encore dévorer des bons burgers au Lien d’Or à St Germain au Mont d’Or.

Quand je vais à Lyon, j’en profite parfois pour cibler quelques courses… et là, on a l’embarras du choix ! J’ai prévu prochainement par exemple d’aller à une session de l’atelier Soudé pour remettre à neuf un vieil ordinateur : j’ai découvert – grâce à la Gonette – qu’ils organisaient des sessions juste à côté de mon boulot, et qu’ils prenaient les adhésions en gonettes…

Qu’est ce que cela change pour toi ?

Je suis persuadé qu’une partie de la solution aux diverses crises que nous traversons tient dans le fait de consommer moins et consommer mieux, en privilégiant le local : en payant en Gonette, je résous facilement une partie de l’équation.  De plus, il y a le sentiment de faire partie d’une dynamique collective à la fois locale, et pourtant intrinsèquement ouverte. Et puis c’est un chouette outil de découverte : l’adhésion à l’atelier Soudé que je citais plus haut en est une illustration directe.

Pourquoi es-tu devenu bénévole ?

La Gonette cochait trop de cases pour que je n’essaye pas à mon niveau d’appuyer ce super projet !  La diversité et la richesse des échanges et des activités est aussi un sacré atout : identification et démarchage avec les commerçants, mais aussi avec les élus et les associations ; mise en réseau des acteurs du territoire ; opération de communication via des stands, des conférences, des supports numériques ou papier (presse, etc.) ; débats et éducation populaire autour de l’économie et de la monnaie…

En plus, l’investissement peut être facilement dosé selon les dispos de chacun et les périodes, grâce au soutien indéfectible de l’association « centrale » à notre groupe local.

Et c’est une belle super occasion de rencontrer des personnes déjà engagées… ou à convaincre ;-).